Composé de neuf membres (trois chanteurs, une basse, une batterie, une guitare, des percussions, un piano et synthé),
n’est pas un groupe né de la dernière pluie. Formé en 1990, ce groupe a passé avec succès les différentes étapes, que ce soit sur scène comme en studio : plusieurs premières parties de prestige (Gladiators, Burning Spear, Abyssinians) et un album sept titres
qui vient juste de sortir. Les textes mélangent l’anglais et le français avec des leitmotivs parfaitement résumés par les titres des chansons :
Natural Brother, L’Afrique, Praise To The Lord ou
La Foi. La musique quant à elle, a subi diverses influences où l’on reconnaît tout de même certains des classiques du roots à l’anglaise (le binôme Aswad/Steel Pulse). Un disque à écouter.
(Son' Art/Scalen).
, le groupe de reggae amiénois, sort aujourd’hui dans toute la France son premier album intitulé
.
« Cela a toujours été mon espoir », explique FJ, l’un des trois chanteurs du groupe
. Enregistré en juin 1998 dans un studio de Maison-Alfort, leur premier album, intitulé
, est en effet disponible dans toute la France depuis aujourd’hui. Autofinancé entièrement, ce CD est un nouveau pallier franchi par l’un des groupes phares d’Amiens.
Composé d’Antillais, d’un Kabyle, d’un Italien,
est une formation pluriéthnique qui propose un reggae original.
« Nous avons noter son, notre couleur musicale », confirme Xavier, le bassiste.
L’un des thèmes abordés dans leurs chansons est l’Afrique (
« Deïdo Tree », « L’Afrique »…). « C’est un élément commun à 80% du groupe », explique FJ.
Même si la sortie nationale d’un album représente un événement majeur dans la vie d’un groupe, les membres de
semblent garder la tête froide.
« Le plus important est la qualité de notre musique », confie Xavier.
« S’il se vend bien, c’est du bonus. »
La prochaine étape importante pour le groupe sera une tournée de promotion de trente dates à l’automne prochain. Après, il sera toujours temps de penser à l’enregistrement d’un deuxième album.
Benjamin D’HAINAUT